Citroën BX GTI 16 soupapes : Pas si désagréable aujourd’hui.
Dans les années 80/90, les signes distinctifs de puissance et performance n’étaient pas bannis. Une belle époque ! On se souvient des références sportives : Peugeot 205 GTI, 309 GTI/GTI 16, 405 Mi 16, Renault 21 2.0l turbo, et bien évidement BMW 325 is (c’est mon côté BMiste). Vous noterez que dans ma « courte » liste, il n’y a pas de Citroën. Pourtant la marque aux chevrons était présente sur ce marché des GTI et berlines sportives. En effet, en dessous de la catastrophique BX 4 TC homologuée pour le Groupe B, il y avait la BX GTI 16 soupapes qui avait mangé du lion. Et pour cause, après son lancement, Peugeot utilisait son moteur pour animer ses turbulentes 405 Mi 16 et 309 GTI 16 soupapes.
Résultat : 160 ch, 218 km/h en vitesse maxi, 0 à 100 km/h en 7,9 S et le kilomètre D/A couvert en 28,8 S. De quoi jouer avec la concurrence et taquiner quelques allemandes. Seulement voilà, cette voiture avait une suspension hydraulique particulière (on aime ou pas…), des freins horribles (on/off) et surtout, le lourd fardeau d’être une voiture de papy…
J’ai croisé cet exemplaire à Issy les Moulineaux. Je dois l’avouer, aujourd’hui sa ligne me semble sympathique. C’est peut-être qu’elle devient rare de nos jours sur nos routes…
Texte/photos : Steve Jolibois
Quelle surprise de voir ma BX en photo sur ce site haha. Je suis le propriétaire de cette BX GTI 16S qui est ma première voiture 🙂
Un moteur qui a chaque reprise met le sourire au lèvre mais surtout un look kitch au possible qui se démarque de la monotonie de Paris. Je ne compte plus les pouces levées au feu rouge des boulevards parisien.
La BX commence vraiment à avoir un énorme capital sympathie auprès des passants qui s’amusent toujours de voir une voiture se lever au démarrage ou qui s’étonne du vrombissement du moteur sous une carrosserie qui fait voiture de papi. Mais les connaisseurs ne s’y trompent pas et savent quel monstre ce cache sous cette apparence trompeuse.
Cette voiture est en rénovation à neuf progressive mécaniquement, la dernière étape sera de refaire la carrosserie qui a bien vécu.
Comme vous pouvez le constater, j’ai le regard d’un passionné qui connaît bien les sportives des années 80/90. Cette voiture était dans l’ombre, c’est dommage. Je reste ouvert à vos différentes étapes de la restauration. N’hésitez pas à me faire suivre vos photos et films de votre travail. Cordialement.